Par CAS-INFO

Dans son rapport rendu public sur la situation sécuritaire mais aussi celui des droits humains, judiciaire et de Covid-19 en RDC pour l’année passée (2020), l’organisation Américaine de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) a profité de l’occasion pour donner sa position sur les poursuites judiciaires engagées depuis avril 2020 contre Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi.

Cette organisation, ne s’est pas empêchée d’émettre des « sérieux » doutes sur les véritables motifs des poursuites judiciaires contre Vital Kamerhe.
« Des allégations de corruption au sein du cercle rapproché de Tshisekedi ont persisté. Le 20 juin, Vital Kamerhe, l’ancien directeur de cabinet de Tshisekedi, a été condamné pour détournement de fonds et corruption, devenant ainsi l’homme politique le plus important de la RD Congo à avoir été poursuivi pour corruption. Il a été condamné à 20 ans de prison« , note HRW qui ajoute que « De nombreuses autres personnalités impliquées dans des actes de corruption ces dernières années n’ont pas fait l’objet d’enquêtes, jetant le doute sur les véritables motifs des poursuites engagées contre Kamerhe ».

Écroué depuis plusieurs, Kamerhe n’a cessé de clamer son innocence. Le directeur de cabinet de Tshisekedi considère toujours que son procès en première instance n’a pas pu établir de manière irréfutable sa culpabilité.

Dans ce même rapport consulté par CAS-INFO, HRW note que « La situation des droits humains en République démocratique du Congo s’est dégradée en 2020 sous la présidence de Félix Tshisekedi, après une première année de mandat marquée par des avancées. Les autorités congolaises ont réprimé des manifestants pacifiques, des journalistes et des personnalités politiques, tout en utilisant les mesures de l’état d’urgence imposé de façon temporaire en raison de la pandémie de Covid-19 comme prétexte pour endiguer les mouvements de contestation« .