Par Siméon Isako
C’est une affirmation qui vient contredire les propos tenus il y a quelques jours devant le conseil de sécurité par la représentante du secrétaire général de l’ONU en RDC.
Amina J. Mohammed, qui soutient que la situation politique telle que vécue en RDC entre dans le cadre normal de fonctionnement des institutions, appelle les uns et les autres à éviter d’attiser le feu pendant cette période historique dans la vie politique congolaise.
« Il n y a aucune crise politique en RDC.
Cette démarche institutionnelle est purement démocratique et n’appelle aucune ingérence » , a déclaré
Amina J. Mohammed vice-secrétaire générale de l’Organisation des nations unies.
Leïla zerrougi qui s’inquiètait la semaine dernière de la situation politique de la RDC, a prévenu que le pays « ne peut pas se permettre une crise institutionnelle grave ».
Alors que le bureau Mabunda soutenu par Joseph Kabila a été éjecté le jeudi à Kinshasa, le président Félix Tshisekedi de son côté a décidé de mettre fin à la coalition au pouvoir qu’il avait formait depuis janvier 2019 avec la majorité parlementaire de son prédécesseur.
Tshisekedi a également annoncé qu’il souhaitait trouver une nouvelle majorité, faute de quoi il se réservait la possibilité de dissoudre l’Assemblée.