Par Jonsard Mikanda
La coordination territoriale du mouvement de la société civile du Congo (MSCO), monte au créneau pour dénoncer des cas de kidnapping, des vols armés, des pillages ainsi que d’autres cas d’insécurité similaires qui sont devenus de plus en plus inquiétants dans le territoire de Nyiragongo.
Selon elle, cette insécurité qui est causée par des hommes armés reste quasi-permanente dans quelques agglomérations dudit territoire dans la province du Nord-Kivu.
Cette structure citoyenne confirme que dans le groupement de Mudja, au moins trois cas de kidnapping ont été rapportés la semaine dernière, dans le village de Karungu et de Bugamba II.
Le mouvement de la société civile du Congo précise que toutes les victimes ont été libérées moyennant une rançon.
Dans le groupement de Munigi, poursuit le MSCO, c’est le même décor qui est observé. La semaine dernière, une fille de sept ans a été kidnappée avant d’être relâchée, après trois jours de captivité, dans le village de Rukoko. Dans le groupement de Kibati, c’est une école qui a été pillée par les hommes armés.
L’administrateurde Nyiragongo, Barume Murega, contacté par le MSCO, se dit préoccupé lui aussi, par la montée de l’insécurité dans sa juridiction. Il affirme que les centres d’opérations constitués par les services spéciaux de la police et des renseignements sont déjà mis en place pour restaurer la sécurité dans le territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu.
La question a été même au centre d’une rencontre lundi 31 août entre les gouverneurs des provinces touchées par cette insécurité dans le grand Nord avec le président de la République.
Le premier ministre, les trois vice-premiers ministres, ministres sectoriels et bien d’autres services de l’État étaient associés à la rencontre destinée à trouver des solutions idoines afin de mettre fin à ces cycles d’insécurité et permettre le développement de ce coin du pays.