Par CAS-INFO

Le directeur de cabinet du Chef de l’État reste en prison. Vital Kamerhe avait réitéré lundi sa demande de remise en liberté pour se « soigner » et préparer dans les « bonnes conditions » son procès, selon ses avocats. Cette demande vient d’être rejetée, a appris CAS-INFO.

La décision du Tribunal de grande instance Kinshasa/Gombe est tombée mardi, au lendemain d’une audience en chambre du conseil décidée qui a suivi la première audience du procès de l’affaire «100 jours». Vital Kamerhe, mais aussi, le libanais, Jammal Sammih, avaient tous deux sollicité une nouvelle fois une remise en liberté provisoire. Demande donc à nouveau rejetée.

Poursuivi pour détournement présumé des fonds publics, le leader de l’UNC, est apparu combatif, lundi, au cours de sa première comparution retransmise à la télévision nationale. Il a plaidé une supervision collective du programme d’urgence de 100 jours. Une ligne de défense que le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi va sans doute continuer à développer à la reprise du procès. Celui-ci a été ajourné au 25 mai 2020 à la demande de la défense.

Le refus du TGI/Gombe de lui accorder une liberté provisoire intervient alors que le gouvernement prépare une liste des détenus devant bénéficier de cette mesure dans le cadre de la décision des autorités de désengorger les prisons pour éviter une grande propagation du coronavirus en milieux carcéraux.