Par CAS-INFO
L’armée insiste toujours. Il est difficile de gagner une guerre asymétrique sans la contribution de la population. C’est pour facilité cette collaboration entre habitants et forces de l’ordre qu’un numéro vert a été rendu disponible par l’armée.
« Désormais, à la population, nous disons quand il y a un cas de suspicion, quand il y a quelqu’un qui est suspecté d’être membre d’un groupe négatif auteur de l’insécurité, il doit appeler au numéro vert. À dater d’aujourd’hui, toute suspicion doit être signalée au centre de coordination des opérations dont voici le numéro,+2438208405 “, a déclaré le porte-parole des FARDC, le général Léon Richard Kasonga.
Cette mesure intervient au moment où huit militaires de l’armée régulière ont été pris à partie la semaine dernière par des jeunes en colère les confondant aux rebelles ADF.
Ces hommes de troupes ont été lynchés et achevés par la foule dans les manifestations contre l’insécurité. La mairie de Beni et la base de la Monusco de Boikene ont également été incendiées par les manifestants qui accusent la force onusienne d’être de mèche avec les rebelles.
Il faut noter que les dernières incursions attribués aux rebelles Ougandais ont été particulièrement meurtrières. Au moins 123 civils ont été tués dans l’espace d’un mois selon plusieurs sources locales.