Par CAS-INFO

C’est l’armée nationale qui donne ce bilan. Selon son porte-parole, le général Léon Richard, les FARDC ont enregistré de grosses conséquences à la suite des actes de colère de la population qui a manifesté une semaine durant contre les incursions violences et meurtrières  perpétrées par des présumés rebelles ADF.

« Depuis trois jours, huit militaires ont été tués par la population ici, estimant que ce n’était pas des militaires mais plutôt des ennemis », a-t-il déclaré.

Le porte-parole des FARDC qui dénonce une mauvaise interprétation du principe lié aux libertés individuelles appelle la population à ne pas se faire justice.

« Il faut que ça s’arrête vite parce que ça serait de la justice populaire alors que des institutions judiciaires existent ».

Selon cette source militaire, les huit éléments tués en trois jours ont été confondus ou assimilés aux rebelles Ougandais que l’armée combat dans la région depuis plus d’un mois à travers des opérations de grande envergure voulues par le président Tshisekedi.

Un numéro vert a été mis à la disposition de la population pour dénoncer tout individu suspect.

Il faut rappeler que les des incursions particulièrement meurtrières attribuées aux ADF ont fait 123 victimes parmi les populations civiles depuis le 30 octobre 2019. Exaspérés, les habitants manifestent depuis une semaine notamment contre la Monusco, accusée de passivité.