Par Jean Pierre K
Modeste Bahati est bien convaincu que la fronde qui secoue son regroupement politique AFDC-A est l’œuvre de ses ex- camarades du Front Commun pour le Congo (FCC).
Dans une plainte déposée jeudi à l’office du procureur général près la cour de cassation contre les têtes d’affiche du mouvement anti – Bahati, l’ancien ministre du plan accuse ouvertement Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC d’avoir corrompu les dissidents.
« Il est clairement établi que par des intimidations et promesses multiples, le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya s’est livré au débauchage des incriminés e leur offrant des espaces dans un hôtel cinq étoiles de la place », dénonce Modeste Bahati.
Pour le leader « contesté » de l’AFDC-A, les actes posés par l’ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila constituent une « forme de corruption ».
Dans sa plainte, Modeste Bahati veut également que des poursuites judiciaires soient engagées contre quatre leaders de la dissidence à savoir Néné Ilunga Nkulu, Steve Mbikayi, Jean Pierre Tshimanga Buana et Patrick Djanga. Il les accuse d’imputations dommageables, usurpation et abus de pouvoir, insultes et faux en écriture.
Pour rappel, Modeste Bahati a été chassé du FCC pour avoir contesté la désignation de Alexis Thambwe Mwamba comme candidat au perchoir du sénat. Le leader de l’AFDC-A a été également radié de son regroupement par quelques cadres de ce dernier qui ont réitéré leur soutien à Joseph Kabila, autorité morale du Front Commun.