Par CAS-INFO
Initier des grands travaux dans les secteurs de l’eau, de l’électricité, et du logement, ainsi que dans les secteurs des transports et voies de communication pour développer la RDC, telle est la vision de la présidente du Congo Mérite Mieux Philo Makiese Sitina.
Selon elle, ces travaux permettront de doter le pays des infrastructures de base en mesure de garantir les déplacements des personnes et des biens, de permettre le flux des biens de consommation à travers tout le Congo et vers l’extérieur, et de permettre la connexion des voies de communication (routes, autoroutes, voies ferrées, fluviales et lacustres du Congo) vers les pays de la sous-région et du reste du continent.
En outre, elle compte diversifier l’économie natioale, en mettant l’accent sur la production, et s’engage à rompre avec les méthodes de gestion catastrophiques de la chose publique qui ont caractérisé les gouvernements précédents. Philo Makiese promet également une justice pour tous. « c’est en finir avec l’impunité et la justice des vainqueurs », a-t-elle déclaré.
Pour concrétiser sa vision, Philo Makiese se fixe comme objectifs : garantir la participation de la femme à la vie politique en RDC et la prise en compte de la parité homme-femme à tous les niveaux, œuvrer à la consolidation de la démocratie en RDC, en Afrique et dans le monde, militer pour le changement profond et définitif de la gestion de la république en RDC, pour le mieux-être des filles et fils du Congo, et lutter pour l’alternance politique pacifique en RDC.
Agée de 40 ans, Philo Makiese est une ancienne employée du journal Le Phare et de l’ONU où elle a effectué l’essentiel de sa carrière. La présidente du CMM a laissé ses traces dans différentes agences onusiennes, notamment à l’UNFPA, l’UNDP et l’UNOPS. On retiendra également de son parcours, l’observation électorale en Côte d’Ivoire, où elle a, notamment travaillé à l’ONUCI. C‘est au mois de septembre 2018 qu’elle a lancé son parti politique Le Congo Mérite Mieux (CMM) et se positionne en vraie prétendante à la magistrature suprême qu’elle compte briguer à la présidentielle de 2023.