Par Chris Elongo
Les candidats président de la République, notamment Freddy Matungulu, Martin Fayulu, Théodore Ngoy et plusieurs mouvements citoyens ont fait une déclaration commune, ce vendredi, à Kinshasa.
Dans cette déclaration, ils annoncent la reprise des actions de masse contre la machine à voter. « Affirmons solennellement à notre peuple que nous ferons échec à tout projet du pouvoir de s’éterniser par une parodie d’élections, en nous privant ainsi du droit de désigner librement nos dirigeants légitimes, et annonçons la reprise incessante des actions de masse pour exiger l’application de nos droits fondamentaux », peut-on lire dans ce document.
Pour ces leaders politiques et activistes, la machine à voter ne réunit aucun consensus et son imposition affectera la crédibilité des résultats du scrutin et la légalité des institutions qui en seront issues.
Par ailleurs, ils invitent la CENI à rechercher « activement » un consensus entre parties prenantes, pour un processus électoral apaisé, crédible et responsable.
A quelques semaines de la tenue effective des élections, la CENI campe sur sa position, quant à l’utilisation de cet outil de vote au scrutin du 23 décembre prochain. Corneille Nangaa, Président de la centrale électorale reste intransigeant à ce sujet. « Pas des machines à voter, pas d’élections cette année », répète-il.
En revanche, la majorité des partis de l’opposition réaffirme leur position de ne pas aller aux élections avec la machine à voter et le fichier électoral doté des 10 millions d’électeurs sans empreintes digitales.