Par Espérant Keke
A l’issue de la séance technique sur la machine à voter, organisée jeudi dernier, le candidat président Alain-Daniel Shekomba s’est dit insatisfait des explications fournies par les experts de la CENI.
«Je ne suis pas totalement satisfait. En informatique il y a deux types de capots. Le capot physique qu’on a ouvert et le capot logiciel qu’on n’a pas réussi à l’ouvrir », a-t-il dit.
En revanche, ce candidat à la présidentielle a fait une proposition à la CENI, pour dissiper le flou entretenu autour de cet outil de vote.
« Mais on a réussi à trouver quelque chose de très intéressant. C’est que le 23 décembre élections nous pouvons utiliser les bulletins papiers de la CENI etoter manuellement. Aujourd’hui ce qu’on a compris est qu’on peut identifier la photo du candidat sur l’écran de la machine, on écrit le numéro manuellement sur le bulletin de vote qu’on mettra dans l’urne. La machine à voter ne sera plus utilisée pour imprimer le numéro et la photo qui est invisible sur le bulletin de vote », a fait savoir Alain-Daniel Shekomba.
Pour Corneille Nangaa, Président de la CENI, cette proposition est pertinente mais viole la loi. « Pour l’appliquer, il faut réviser la loi », a-t-il déclaré.