Par P. Ndongo
Le Syndicat des Enseignants du Congo donne un ultimatum d’une semaine au gouvernement pour répondre à leurs exigences. Faute de quoi, ils projettent de mener des actions de grande envergure.
Dans une déclaration lue par Cécile Tshiyombo, Secrétaire Générale du SYECO, les enseignants demandent au gouvernement de payer leurs primes au taux budgétaires et de régler les litiges des nouvelles unités impayées.
« Nous sommes considérer en RDC, comme des journaliers. Nous n’avons pas des primes. Nous disons que l’enseignant soit considérer comme agent et fonctionnaire de l’Etat. Il y a des non payés qui ont déjà 10 ans ou 20 ans sans être payés », a dit Cécile Tshiyombo.
Pour le SYECO, des actions de terrain sont prévues au cas où le gouvernement n’accéderait pas à leurs revendications.
« Nous allons enclencher des actions de grande envergure. Ce sont les actions qui vont mettre le gouvernement congolais en mal », a ajouté la Secrétaire Générale du SYECO.
Le Syndicat des Enseignants du Congo avait conclu un accord avec le gouvernement au mois d’octobre 2017. Cet accord prévoyait le paiement des primes et salaires des enseignants au taux budgétaires ainsi que la prise en compte des nouvelles unités. Pour le SYECO, le gouvernement n’a jamais respecté ses engagements.