Par CAS-INFO
Moïse Katumbi a tenté vendredi de rentrer au pays par la ville de Lubumbashi malgré l’interdiction des autorités. Dans cette tentative périlleuse, l’ancien gouverneur du Katanga s’était vu obligé de solliciter la protection de la Monusco. Une demande restée lettre morte.
Face aux critiques que ce refus a suscitées, la Monusco se défend. Sur RFI ce samedi, la porte-parole de la Force onusienne, Florence Marchal, explique en effet, citant la résolution 2409 du Conseil de sécurité , que le mandat de la Monusco n’autorise pas ce type d’opérations.
« Le mandat de la Monusco ne fait nullement mention de protection individuelle des personnalités ou encore de protection de candidats », a-t-elle expliqué précisant que ce mandat consistait uniquement en la protection collective des civils qui vivent sous la menace des groupes armés.
Candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2018, Moïse Katumbi tente le tout pour le tout pour accéder au territoire national et ainsi déposer sa candidature. Il ne pourra donc pas compter sur la Monusco.
La monusco n’a plus de places au Congo
Monusco = mascarade