CLC, machine à voter

Par Roberto Tshahe

La commission électorale nationale indépendante (CENI), se dit non concernée par la position de la république de Corée du Sud, à travers son ambassade à Kinshasa, qui a rejeté l’usage de la machine à voter aux prochaines élections prévues pour le 23 décembre de cette année.

Contacté par Cas-Info, ce mardi 03 avril 2018, Jean-Pierre Kalamba rapporteur de la CENI, déclare que la RDC ne traite pas avec l’ambassade Coréenne, mais plutôt avec une entreprise privée (Miru Systèmes), pour la fabrication et l’exportation de la machine à voter.

« Notre partenaire, c’est Miru systèmes qui ne nous ont pas saisis là-dessus, et quand on parle du mois de décembre sur jeune Afrique, moi, j’ai été en Corée du Sud au mois de janvier de cette année, c’est par-là que j’ai ramené le premier lot de 8 machines et pas plus tard que le mois passé vous avez vu que Miru nous a envoyé plus de 200 machines. Donc nos relations dans cette matière, c’est avec l’entreprise privée et non l’ambassade, laisse-moi vous dire que cette relation a évolué parce qu’il nous a envoyé un lot des machines et jusqu’à preuve de contraire Miru ne nous a pas saisis jusque-là.» a déclaré Jean-Pierre Kalamba.

Selon Jeune Afrique, l’ambassade de Corée du Sud à Kinshasa lui a adressé un E-mail pour exprimer sa « position officielle » sur la « machine à voter ».
Pour ce faire, « le gouvernement coréen a dûment expliqué au fabricant les risques potentiels en cas d’exportation de ces machines