Udps, insécurité

Par Roberto Tshahe

L’Udps s’apprête à tourner la page. Ou à prolonger l’histoire. C’est selon. En tous les cas, c’est l’événement politique du week-end. Le parti d’Étienne Tshisekedi, décédé l’an dernier, s’apprête à élire son successeur. Après plusieurs reports, le congrès tant attendu ouvre enfin ses portes dès ce vendredi, au piège de Limete.

Un TSHISEKEDI pour un TSHISEKEDI ?

Peu de suspens existe sur l’enjeu principal de ces assises. Tant le fils de l’opposant historique, Félix Tshisekedi, se pose comme l’archi-favori. Devant des milliers de congressistes venus des différents coins du pays et de la diaspora, le secrétaire général adjoint fera face à David Mukeba et deux autres candidats. En avant match, les quatre candidats se mesurent ce jeudi lors d’un débat contradictoire. On imagine mal le président du Rassemblement n’est pas l’emporter face à un adversaire moins en vue.

Le véritable défi pour le vainqueur de la présidence du parti sera l’après-congrès. La capacité pour l’UDPS à se rassembler. Alors que plusieurs partis ont déjà lancé leur campagne pour les élections de décembre 2018.

Divisée, confronté à l’adversité de l’aile Tshibala, le défi s’annonce compliqué pour l’Udps/Limete. Autre question à résoudre, les alliances et le choix d’un candidat unique de l’opposition pour la présidentielle. Longtemps proche de Moïse Katumbi, s’il l’emporte, Félix Tshisekedi sera appelé à clarifier ces différentes interrogations. Pour l’UDPS, les choses sérieuses ne font que commencer.