Par Roberto Tshahe
C’est par le biais de la porte-parole du ministère français des affaires étrangers, Agnès Von der Mühll, que le gouvernement Français a demandé à la centrale électorale de la RDC de procéder par un examen approfondi sur l’utilisation de la machine à voter. Dans une conférence de presse tenue ce mercredi 14 Février, Agnès Von der Mühll laisse entendre que l’introduction de la machine à voter dans le processus électoral est une première en Afrique :
« L’utilisation des machines à imprimer les bulletins de vote, sans précédent en Afrique, mérite un examen approfondi tenant compte du contexte particulier en République démocratique du Congo », souligne-t-elle avant d’ajouter : « Cette question renforce la nécessité pour la commission électorale nationale indépendante d’accepter le déploiement d’experts internationaux et de mettre en œuvre une totale transparence sur tous les aspects du processus électoral ».
Cette proposition du gouvernement Français, vient rencontrer l’hostilité de Corneille Nangaa, président de la CENI qui, d’ailleurs avait condition la tenue des élections par la machine à voter : « Sans machine à voter, il n’y aura pas d’élections le 23 décembre 2018», déclaration de la Centrale électorale en RDC.