Par Grevisse Tekilazaya
Lors de la réunion en « formule Arria » tenue lundi 12 fevrier à New York, la directrice de Human Rigths Watch(HRW) de l’Afrique centrale a, devant les membres du conseil de sécurité de l’Onu, proposé quatre pistes de solution à la communauté internationale pouvant aider à veiller au respect des droits de l’homme en Rdc. C’est, explique-t-elle, « dans l’ intérêt de promouvoir le respect et la promotion des droits du peuple congolais ».
Première piste, pour elle, « le Conseil de sécurité devrait signaler clairement que le 23 décembre 2018 est la date limite pour la tenue d’élections crédibles ». Ensuite, considérant le« renouvellement du mandat de la MONUSCO, le Conseil de sécurité devrait conserver des termes forts concernant la protection des civils, notamment dans le contexte des élections ».
Puis viennent les deux dernières pistes. Ida Sawyer suggère au Conseil de sécurité d’établir des critères et des limites claires « pour déterminer si les violations continues des droits humains portent atteintes à l’environnement favorable aux élections prévues ». En fin, le Conseil devrait demander à Leila Zerrougui, « d’organiser régulièrement des réunions d’informations pour évaluer si les progrès nécessaires sont réalisés et être disposé à imposer des mesures, dans le cas où de graves violations des droits humains se poursuivent ».
Au regard de la crise politique actuelle observée en Rdc, où les manifestations appelées par le comité laïc ont été violemment réprimées, HRW demande à la communauté internationale de passer de déclarations à des actions concrètes.