Par Grevisse Tekilazaya
Cela fait 57 ans jour pour jour que Patrice Emery Lumumba n’est plus. Chaque année, la RDC dédie la journée de 17 janvier en mémoire du Premier premier ministre, mort assassiné en 1961. A Kinshasa, mégapole à dix million d’habitants, la fluidité de la circulation observée ce matin dans les pôles d’attraction prouve à suffisance l’importance que revêt cette journée aux Congolais. Le même constat est bien palpable à travers toute l’étendue du pays.
Toujours à Kinshasa où le divorce semble être consommé entre l’église catholique et le pouvoir, les messes en hommage de l’illustre disparu sont prévues dans différentes paroisses catholiques. Pour de raison » sécuritaire », l’on signale la présence de casques bleus dans la partie sud du centre ville.
A noter que, mardi 16 janvier, journée dédiée à M’zée L. Kabila, héros national, la prédication du pasteur protestant en la cathédrale du centenaire a eu les allures d’un réquisitoire. Un peu offensif, l’officiant du jour a interpellé la classe politique sur la pertinence de leurs actions.
Considéré comme le premier « héros national », Patrice Émery Lumumba né le 2 juillet 1925 à Onalua, Congo belge – et mort assassiné le 17 janvier 1961 au Katanga. Il fut le Premier ministre de la République démocratique du Congo de juin à septembre 1960. Il est, avec Joseph Kasa-Vubu, l’une des principales figures de l’indépendance du Congo belge.
En dépit de la situation désastreuse que traverse le pays de Lumumba, les Congolais croient toujours en l’avenir meilleur de leur nation.