Par Grevisse Tekilazaya
Plusieurs arrestations, morts et dégâts matériels ont survenu suite à l’appel à une ville morte, Lundi 30 Octobre à Goma. Cette journée était marquée par des violents affrontements entre les forces de l’ordre et les civils. Au regard de ce fait, l’ACAJ déplore les « répressions brutales » et « sanglantes des manifestations publiques ». Elle demande aussi la « libération » des civils arrêtés.
C’est dans une correspondance signée par son président, Me Georges Kapiamba, que « ACAJ demande une enquête indépendante et impartiale sur ces éléments de manière à identifier leurs auteurs et les faire poursuivre en justice. Elle demande aussi la libération de toutes les personnes arrêtées qui se trouveraient détenues dans les cachots de l’ANR, Police et T2 à Goma ». La lettre est adressée au vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité.
ACAJ avait ressorti un tas de raisons afin de s’opposer à la candidature de la RDC au sein du conseil des droits de l’homme notamment à cause des « violations » des libertés fondamentales enregistrées à travers le pays.