Le président de la commission électorale nationale indépendante a annoncé mercredi avoir franchi la barre de 40 millions d’électeurs enregistrés sur les listes électorales. Une bonne nouvelle, en théorie, alors que le doute persiste toujours sur l’organisation des élections dans 5 mois. Soit, avant la fin de l’année.
« À ce jour notre commission compte plus de 40 millions d’électeurs inscrits », s’est réjoui Corneille Nangaa sur Twitter en annonçant au passage la fin des opérations d’enrôlement à Kinshasa à partir du weekend prochain.
Our Electoral Commission counts on this day over #40Million voters registered. Centres will close gradually in Kinshasa from this weekend pic.twitter.com/TTSQhZYFlw
— Corneille Nangaa (@CNangaa) 23 août 2017
Sous les feux des critiques depuis sa déclaration polémique de Paris faisant état de l’impossibilité de tenir les élections en 2017, Corneille Nangaa multiplie les signes le montrant à l’œuvre, pour amener les Congolais aux urnes, tout en continuant à faire mystère sur le très réclamé calendrier électoral.
Le sort des élections connu après le 30 août ?
Mais les choses pourraient s’accélérer dans les prochains jours, maintenant que la CENI, le CNSA et le Gouvernement se sont concertés ce mercredi pour la première fois à Kinshasa. « En prévision de l’évaluation tripartite [de l’évolution du processus électoral] », a expliqué Corneille Nangaa – qui, a, à cette occasion, remis au président du Conseil, Joseph Olenga Nkoy, les termes de références de l’atelier d’évaluation du processus électoral prévu du 28 au 30 août prochain.
#RDC #CNSA Très bon échange lors d’une première réunion de prise de contact avec la #ceni en prévision de l’évaluation tripartite.#Optimiste pic.twitter.com/qyYxdLSTRu
— Joseph Olenghankoy (@NkoyJoseph) 23 août 2017
Selon des sources de la CENI, cette réunion sera décisive pour la suite des événements. Autrement dit, les Congolais devraient être fixés à l’issue de cette réunion s’ils iront aux urnes cette année ou bien ils devraient encore patienter.
De quoi rassurer l’opposition ? Difficile de le prédire. Alors que les principaux partis de l’opposition boycottent le CNSA et étaient tous absent de cette première concertation.