À l’occasion de son sommet de Pretoria, la Communauté pour le développement économique de l’Afrique australe (SADC) et son président en exercice, Jacob Zuma, ont a apporté leur soutien à la CENI, en admettant le fait qu’il était impossibilité d’organiser les élections en 2017.
Une position « qui va à l’encontre des aspirations profondes du Peuple congolais, qui aspire à une alternance à travers les élections qui doivent se tenir impérativement d’ici le 31 décembre 2017 », a réagi, lundi, le Rassemblement.
Dans un communiqué signé par Pierre Lumbi, la principale coalition de l’opposition appelle l’organisation sous régionale de se « montrer solidaire avec le Peuple congolais » et non de « soutenir un individu », dit, le communiqué au sujet du chef de l’État, accusé obstacle à l’organisation des élections.
Pour le Rassemblement, la question de l’organisation des élections est réglée par la constitution et l’accord de la Saint sylvestre, entériné par la résolution 4823 du Conseil de sécurité des Nations unies, insiste le communiqué.
La SADC fait entendre sa différence
En soutenant l’idée d’un report des élections, la SADC se démarque du reste de la communauté internaionales. Le jeudi 17 août, dans un discours empreint d’injonction, devant l’ONU, la France a appelé la CENI à publier le calendrier électoral en vue d’élections au plus tard à la fin de l’année. Une position partagée par les États-Unis et la majeure partie des pays importants de l’Union européenne.
Un calendrier que réclame également la SADC, à la seule différence que l’organisation dirigée par Jacob Zuma réclame un calendrier révisé.
Prévue au plus tard le 31 décembre 2017, les élections censées marquer la fin de la présidence de Joseph Kabila ne peuvent pas être organiser cette année, a fait savoir la CENI.