La procureure de la cour pénale internationale, Fatou Bensouda a répondu à une invitation du Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, à Genève, pour un échange d’informations sur les massacres dans la Région du Kasaï, au centre de la RDC, après la non adoption, à la 35e session du Conseil des droits de l’homme, à Genève, d’une résolution instituant une commission indépendante pour une enquête internationale sur ces massacres, comme l’exigeait Zeid Ra’ad Al Hussein.
La « Justice en RDC (est) haut dans l’agenda du @UNHumanRights @unjhro +@IntlCrimCourt #droitsdelhomme (Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme), » comme le rapporte le twit du @UNHumanRights de ce 04 juillet.
La voie diplomatique ayant échoué à la 35e session du Conseil des droits de l’homme, devant une opposition farouche des États africains et ceux de l’Amérique latine pour la plus part, quant à une enquête internationale au Kasaï, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU avait préconisé la voie diplomatique en déclarant qu’il demeure en contact avec la Cour pénale internationale, CPI, sur les violences dans les Kasaï. Instance aussi disée par les familles d’experts onusiens Zaida Catalan et Michael Sharp qui meurent de fin d’obtenir justice par rapport à leurs assassinés au Kasaï.
Déjà le 31 mars, La procureure Fatou Bensouda, avait affirmé que la CPI suit à la loupe la situation dans les Kasaï tout en prévenant qu’elle « n’hésiterait pas à agir si des actes constitutifs de crimes relevant de la compétence de la Cour (y) sont commis.» Le haut fonctionnaire de l’ONU, Zeid Ra’ad Al Hussein, est convaincu que les autorités de la RDC arment une milice dénommée «Bana Mura», pour mener des attaques «contre les civils des communautés Luba et Lulua dans le Kasaï, chose que rejette le gouvernement congolais.