L’affranchissement de l’Union africaine des fonds étrangers qui représentent aujourd’hui 80% de ses financements, tel que souhaité par les chefs d’Etats réunis dans la capitale Ethiopienne, Addis-Abeba, est un objectif qui pourra être difficile à atteindre, à cause de manque de solidarité des pays membres.
Dans son discours, le président de la commission de l’UA, organe exécutif de l’union, Moussa Faki Mahamat, a estimé que l’organisation panafricaine n’est pas assez solidaire. Il s’est dit frustré par l’inaction des africains concernant la famine qui touche certains Etats du continent. Cependant, loin de baisser les bras, Moussa Faki Mahamat axe sur deux objectifs, pour parvenir au véritable changement :
« Nous restons fixés de toutes nos forces sur l’impératif de faire baisser les tensions et de privilégier les résolutions politiques dans les régions où les violences demeurent. L’objectif de faire éteindre les armes d’ici 2030 est notre horizon », a-t-il déclaré.
Cette rencontre de chefs d’Etats africains se clôture ce mardi 4 juillet 2017. La délégation congolaise conduite par le président Joseph Kabila attend retourner à Kinshasa avec le soutien des pays africains relatif aux sanctions européennes et américaines infligées à certains officiels congolais comme l’avait annoncé le vice-premier ministre congolais en charge des Affaires étrangères et Intégration régionale Léonard She Okitundu.