Par CAS-INFO
Il ne s’était jamais prononcé prononcé publiquement. C’est fait. Le chef de l’État se prononce sur la problématique de la double nationalité qui agite la classe politique en ce moment. Et il durcit le ton.
« J’ai le devoir de défendre la constitution ou bien changeons la constitution », a déclaré Joseph Kabila aux députés de la Majorité présidentielle qu’il réunissait lundi à la Cité de l’Union Africaine. Propos rapportés par Yvon Ramazani, conseiller à la présidence de la république.
En plein débat sur la nationalité italienne de l’opposant Moïse Katumbi, ces propos confirment le bras de fer entre le pouvoir et le candidat d’Ensemble, sur qui pèse la menace de voir sa candidature à la présidentielle être rejetée .
Selon l’article 10 de la constitution congolaise, la nationalité congolaise est une et exclusive et ne peut être détenue en concurrence avec une autre. Une disposition sur laquelle s’appuient les autorités congolaises pour écarter le candidat le plus dangereux de l’opposition. « Pour celui-là, c’en est fini », a même osé le Secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel Shadary, le 6 Avril dernier sur RFI. Cette entrée en scène du chef de l’État porte un peu plus le débat au plus haut sommet de l’État.
Quelqu’un parlait de remuer le nid des abeilles il y a peu. Un autre de la boîte de Pandore. Surtout il ne faut pas changer de constitution avant que ce nid des abeilles et boîte de Pandore explosent.
il oublie qu il se pointe du doigt lui qui est un gd etranger au congo
Le President Kabila se contredit radicalement et s’expose au crime de Haute Trahison. Comment pretendre que le moratoire avait une duree de trois mois et, en meme temps, laisser les beneficiaires de ce moratoire au Parlement, au senat et au gouvernement continuer ‘a travailler et ‘a toucher les fonds publics de 2007 ‘a 2018? cela s’appelle COMPLICITE. Et pour le cas du chef de l’Etat lui-meme, cette complicite tacite est une Tres haute trahison de la Constitution que qu’il doit proteger , pas seulement maintenant, mais depuis son investiture. Le peuple congolais va demander au GARANT de la constitution d’exiger le recouvrement de tous les payements indus dont avaient beneficies les binationaux, sinon, c’est lui qui doit rembourser.