Par CAS-INFO

C’est en principe ce lundi 16 mars qu’expire l’ultimatum de trois jours donné à Jean Marc Kabund pour rendre le tablier. Accusé de violer les statuts de l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) par quelques cadres, le patron du parti au pouvoir a été sommé de libérer le poste lui cédé par Félix Tshisekedi. Faute de quoi, le collectif « Sauvons l’Udps », menace de saisir les cours et tribunaux.

Mais le camp Kabund se montre imperturbable. Selon Elvis Mayo, conseiller juridique du leader de l’Udps, les actes pris par ce dernier ne violent nullement les textes qui régissent le parti.

« Le mandat spécial est très clair, il lui est donné toutes les prérogatives de président du parti. Nous reviendrons sur ça quand ils vont saisir les instances judiciaires puisque je sais que le président a.i restera de marbre face à leur ultimatum de 72 heures », explique l’avocat qui se dit prêt à affronter les auteurs de l’ultimatum devant les juges.

Accusé notamment d’avoir demis de ses fonctions Jacquemain Shabani, président de la commission électorale permanente (CEP), Jean Marc Kabund se défend. Selon son avocat, M. Shabani a plutôt était destitué par la plénière de la CEP. Mê Mayo évoque dans ce cas, le principe de parallélisme de forme et de la compétence. Toujours selon lui, le groupe  » Sauvons l’Udps » tente de déstabiliser le parti et par ricochet le pouvoir de Félix Tshisekedi dans « des calculs purement électoralistes visant les échéances de 2023. »

Pour rappel, quelques cadres du parti présidentiel dont Jacquemain Shabani, Paul Tshilumbu et Peter Kazadi ont désavoué la semaine dernière Jean Marc Kabund, l’accusant de faire du clientélisme à la tête du parti en prenant des actes illégaux qui violent les statuts de l’Udps.