Par Marcel Kitambala
L’Agence de Nations Unies pour les réfugiés s’est dit préoccupée de la situation sécuritaire des réfugiés burundais installés, à Kamanyola, au Sud-Kivu.
Il a à travers son Haut Commissaire, Filippo Grandi, indiqué attendre avec impatience, les conclusions de l’enquête initiée par les autorités congolaises, ce, à l’issue du tragique incident survenu à Kamanyola, le 15 septembre dernier, entre les militaires congolais et les réfugiés burundais demandeurs d’asiles, causant plus de 30 morts et plusieurs blessées. « Nous devons établir les faits, déterminer les responsabilités et nous assurer que ce type d’incident ne se reproduise plus jamais », a-t-il déclaré tout en concluant : « C’est une tragédie dévastatrice, qui n’aurait jamais dû se produire » a-t-il soupiré.
Depuis lors, la situation devient de plus en plus tendue. Plusieurs réfugiés ont fuit leurs habitations disant craindre pour leur sécurité. D’autres par contre souhaitent s’établir ailleurs, dans d’autres localités du pays. Le HCR travaille avec les autorités locales afin de trouver un lieu approprié.