Par Jean Thierry Monsenepwo, analyste politique, président de la ligue des jeunes de la CCU, membre du bureau politique de l’Union sacrée

Ils avaient fait de la politique un ascenseur social devant les transporter sans efforts du bas de l’échelle au plus haut firmament, aux dépens du contribuable congolais. Alors que les Congolais lambda s’échinent à accroitre le produit intérieur brut par la production des biens et services à la sueur de leurs fronts, une engeance de compatriotes préfère le raccourci de la politique afin d’occuper des postes leur permettant de ponctionner impunément sur les fonds publics. En redonnant ses lettres de noblesse à l’IGF, le Président de la République avait à cœur de mettre fin à cette culture de prédation en faveur des programmes sociaux d’envergure tels que l’augmentation des salaires, la gratuité de l’enseignement, la gratuité des soins de santé pour tous les fonctionnaires, la gratuité de la maternité pour tous en commençant par la capitale, la construction des infrastructures écolières, hospitalières, portuaires, aéroportuaires et routières, la montée en puissance des forces de défense et de sécurité, etc.


Bref, l’argent qui enrichissait jadis les gestionnaires et mandataires publics, par le billet de la corruption et du coulage entretenu des recettes publiques, prend désormais directement la direction du trésor public grâce à la vigilance de l’IGF avec l’imparable contrôle a priori, concomitant et a posteriori.

Pas besoin de dessin pour comprendre que les calculs de tous ceux qui avaient coutume de se faire passer pour des bienfaiteurs avec l’argent volé ont été totalement chamboulés. A l’approche des élections, ils manquent cruellement des moyens pour vendre des illusions au peuple. A l’analyse, ces politiciens sans cœur auraient par exemple préféré que la maternité ne soit pas gratuite, mais qu’ils s’accaparent des fonds ayant rendu possible la gratuité de la maternité afin d’aller libérer, sous les vivats, les femmes retenues dans les hôpitaux pour non-paiement des frais de maternité. Quel cynisme !


Il s’ensuit dès lors que l’Inspection Générale des Finances fait d’une pierre deux coup. En renforçant sa ‘’clé boa’’ contre les fossoyeurs du trésor public conformément aux orientations précises du Chef de l’Etat, Jules Alingete et ses troupes contribuent en même temps efficacement à la fois à l’assainissement des finances publiques et à la moralisation de la gestion de l’Etat.

Au bout du tunnel, il y a à coup sûr le renouvellement tant attendu de la classe politique dans la mesure où tous ceux qui avaient coutume de se faire élire grâce à l’argent volé se feront à coup sûr débusquer par les électeurs au profit des patriotes consciencieux se trouvant dans la vision des valeurs républicaines prônées par le Chef de l’Etat.

Comme on peut s’en apercevoir, l’IGF n’est qu’un instrument républicain que le Président de la République a remis en selle en vue d’implémenter le changement pour lequel il a été porté à la magistrature suprême. Et ce changement passe nécessairement par la lutte tous azimuts contre les antivaleurs.

En réalité, les apprentis sorciers qui multiplient des messes noires contre l’intransigeance de l’IGF sont en guerre contre le coach de l’IGF qui se trouve être le Président de la République en personne. Leur agitation n’est donc qu’un coup d’épée dans l’eau. C’est à eux d’avoir peur du gendarme et non l’inverse.

Le chien aboie, et la caravane passe.