Par Jean thierry Monsenepwo, président de la ligue des jeunes CCU
Ne voir que ce qui ne va pas est une posture qui rend l’humain négatif face à tout ce qui est positif, pouvant le conduire à aller de l’avant. Depuis un certain temps, au nom de la démocratie et de la liberté d’expression, certains compatriotes pensent que ne dire ou ne voir que le mal qu’il y a au Congo, est nécessaire pour aider le président à mieux faire. Une mauvaise posture qui occulte généralement des avancées significatives qui pourtant sont enregistrées mais que personne ne voit car n’ayant une conscience orientée que vers le négatif.
Dès son accession au pouvoir, le chef de l’état a trouvé un pays certes debout, mais malade. Très malade. Malade d’une classe politique ambitionnée que par le gain personnel, malade d’absence d’infrastructures solides de base, malade d’un isolement diplomatique, malade d’une corruption généralisée, malade d’un coulage de recette publique sans précédent, malade d’une insécurité permanente dans l’est du pays, et pour clore le tableau, malade d’une situation sociale précaire doublée quelques mois plus tard d’un virus ravageur, la Covid-19.
Mais depuis, le président a su marquer des pas positifs dans le sens de démanteler ces maladies une à une. D’abord en cassant l’isolement diplomatique du pays, qui est redevenu fréquentable. En mettant l’armée devant ses responsabilités pour régler la question de la crise sécuritaire dans l’est,tout en associant les voisins de notre pays notamment le Rwanda, dans la résorption de ce fléau.
En établissant la justice à sa place pour casser la corruption endémique et rendre possible l’état de droit. En imposant à l’inspection générale des finances des résultats face au contrôle de la gestion des fonds de l’état. En rendant gratuit l’enseignement de base, socle d’une vie sociétaire stable car donnant possibilité aux congolais de demain, d’avoir le bagage intellectuel voulu pour être vrai citoyen du monde.
Et la liste va plus loin, et ce, en deux ans, dans un système politique inédit et compliqué.
Et c’est à félicité, mais par des personnes qui veulent bien voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide.
Mais comme le disait le maréchal Mobutu, le Président est certes le premier citoyen du pays, mais il n’est pas un magicien pour autant. Pour réussir à relever le défis, il a besoin de chaque congolais et congolaise. Il l’a dit lors d’une de ses adresses où il invitait les citoyens de notre pays, à ne se demander en premier que ce qu’ils peuvent faire pour le pays avant d’attendre ce que le pays peut faire pour eux. Car ce questionnement place le congolais dans un sens de devoir républicain, avant de se positionner comme bénéficiaire du système. Je suis de ceux qui sont persuadés que le monde ou nous vivons est mental. Et que ce qui existe est le répondant de ce qui a précédé dans le mental. Une mentalité de non action, et de paternalisme qui remet tout entre les mains de l’état sans l’action individuelle des citoyens, ne peut que produire un monde désorganisé et décousu. Cela ne peut produire qu’un pays qui ne passe son temps que dans le débat d’individus et non sur celui des idées, valeur cardinale de la pensée élevée. Il est de notre devoir de retrousser les manches pour accompagner un Président qui a démontré son ouverture d’esprit à travers l’union sacrée, et son besoin de travailler avec tous les congolais épris d’un amour vrai pour ce pays. Un chef de l’Etat qui démontre son soucis du social et de l’homme. Il nous faut oublier qu’il ne peut être à la fois le boulanger et le batteur de blé. Dans une Nation responsable, chacun doit jouer sa partition pour que la mélodie soit belle. Si non, nous continuerons à envoyer un son difforme qui est le spectacle d’un mental décousu, et qui dénote d’une absence d’unité d’un peuple autour de son leader.
Nous sommes un pays particulier. De ce fait, la démocratie telle que voulue à l’occidentale peut nous causer des dégâts sur le plan d’avancement.
Il nous faut, nous de cette génération, savoir que nos chefs ne sont en rien des dieux mais des humains. Des humais que nous avons choisi à des moments critiques de notre pays. Les accompagner avec un esprit positif est la règle et doit être la règle. Bien entendu, tout en combattant le mal mais en la combattant autour de nous d’abord et en nous meme.