Par Siméon Isako
Le Général Sylvano Kasongo, Commissaire provincial de la police, a dans une interview accordée à la presse réagi aux propos du ministre des droits humains, Fabrice Puela, qui estime que transféré les Kulunas à Kanyama Kasese est une autre forme de relégation et violation des droits de l’homme.
Selon le responsable de la police à Kinshasa, cette opération qui est à sa sixième expérience, ne violent pas les droits de l’homme.
«Ces Kulunas ne subissent pas des actes de torture comme le croient certains»,
A en croire Sylvano Kasongo, ces opérations sont faites sous la bénédiction du ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières.
«Nous avons une autorité de tutelle qui gère la police dans ses attributions. S’il y a des remarques à faire, il faudrait que le ministre parle eà son collègue. Nous nous respectons en bon escient tout ce que dit notre gouvernement. La police ne travaille pas en désordre», a-t-il ajouté.
Alors que Sylvano Kasongo, se dit ouvert à toutes les propositions émanant des autorités compétentes, Sylvano Kasongo, le ministre des droits humains de son côté, confirme avoir saisi son collègue de l’intérieur pour discuter sur la question.
Une 6ème vague de 375 bandits urbains arrêtés par la Police de la ville de Kinshasa ont été transférés le jeudi 5 août 2021 à la prison de Kanyama Kasese, dans la province de Lomami, où ils seront consacrés au Service National.
Avant de prendre l’avion, ces malfrats communément appelés « Kulunas » à Kinshasa ont été présentés au gouverneur de la ville par le commissaire divisionnaire adjoint de la police, le général Sylvano Kasongo.