Par CAS-INFO
Le pire a été évité voir déjoué par le service d’intelligence de la RDC.
Depuis le samedi dernier, les Congolais vivent dans une psychose suite aux rumeurs faisant état d’une tentative de coup d’État. Et cela après l’arrestation par l’ANR de François Beya, conseiller spécial en charge de la sécurité de Félix Tshisekedi.
Ce qui était pris jusqu’à mardi soir comme fakenews par certains et véridique par d’autres a été confirmé par la présidence de la République via une communication faite sur la RTNC.
Kasongo Mwema Yamba -Yamba, porte parole du chef de l’État, a dans sa communication indiqué qu’ «Il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État. Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’Agence nationale des renseignements, ANR. Il n’est pas dans les habitudes de ce service de rendre public ses activités. Toutefois, dans l’état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. Les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux».
Le porte-parole du président a rencheri que «Le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix. Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée».
Selon un sénateur ayant pris part à cette messe noire visant à « déstabiliser » les institutions de la République et qui s’est confié à CAS-INFO, souhaitant gardé l’anonymat, un groupe de sénateurs se seraient réunis lundi 07 février 2022 en la résidence du Sénateur André Kimbuta Yango afin d’étudier comment exécuter le plan de la « déstabilisation » en « commençant par le Sénat, avec leur connexion à l’Assemblée nationale et réitérer le même complot contre le Président de la République« .
Toujours selon la même source, Badibanga Ntita Samy, Bikenge Musimbi Jérôme, Kamitatu Marie-Josée Sona, Lwese Bakuamoyo, Evariste Boshab, Ziaka Angelani Ange, Lelo Nzazi Rolly, Matata Ponyo , Kimbuta Yango, Mokolo Wa Mpombo Edouard, Miruho Mugorozi Stéphane , Thambwe Mwamba (par téléphone), Rubuye Hakizimwami Eric ( par téléphone), Bijou Goya (par téléphone) et José Makila (par téléphone), auraient pris par à cette réunion.
D’après une autre source, ces sénateurs auraient même un ticket pour lequel ils battent déjà campagne auprès de leurs collègues.
Cette équipe se présente comme suit:
– Mokolo wa Mpombo, Président ;
– Badibanga Samy, Premier vice-président ;
– André Kimbuta Yango, Deuxième vice-président du Sénat ;
– Bikenga, Rapporteur du Sénat ;
– Kamitatu Marie Josée Sona, Rapporteure adjointe ;
– Makungu, Questeur ;
– Miruho Mugorozi Stéphane, Questeure adjointe.
Contactés pour avoir leurs réactions , plusieurs incriminés dont Matata Ponyo ont fait savoir via leurs collaborateurs qu’ils ne se « reprochent de rien » et dénoncent « une campagne de diabolisation ». Par contre, des proches de certains sénateurs cités, confirment l’information tout en signifiant qu’il s’agissait d’une réunion centrée sur les questions du fonctionnement du sénat.
Plusieurs analystes politique estiment que « le Président de la République Félix Tshisekedi en tant qu’homme de paix, veut et tient à la paix et la stabilité des institutions issues de la passation civilisée du pouvoir. Se lancer à de telles pratiques de déstabilisation des institutions constitue une entorse à la paix et la stabilité nationale« .