Par Siméon Isako

Des accroches mortels ont été signalés ces trois derniers dans le Kongo- Central entre la police et les adeptes du mouvement politico – religieux Bundu Dia Mayala qui réclament le départ des non – originaires. Des actes condamnés par le gouvernement central de Kinshasa.

Dans un communiqué publié ce jeudi, le ministre des droits humains, André Lité, appelle à la cessation immédiate de ces actes qu’il qualifie de « haineux et tribalistes. »

« Le ministre des droits humains appelle Ne Mwanda Nsemi et ses fidèles de cesser tout activisme tribaliste et haineux à
l’égard des congolais et agents de l’ordre non- originaires du Kongo central » , lit-on dans ce communiqué.

Selon André Lité, le gourou du BDM et ses adeptes se sont illustrés depuis plusieurs années par des actes de violence défiant l’ordre public et entrainant mort
d’hommes aussi bien au sein de la population civile que dans les rangs des policiers et même parmi ses
propres adeptes.

Le ministre des droits humains promet de faire appliquer la loi dans toute sa rigueur en cas de récidive.

« Faute de revenir rapidement à la raison, la justice congolaise sera amenée à agir contre lui et ses supplétifs engagés dans cette sordide besogne », prévient André Lite.

En outre, le ministre des droits humains assurent qque tout ces
actes répétitifs d’insurrection et de désobéissance civile constamment perpétrés par ce mouvement politico-mystico-religieux ne sauraient demeurer indéfiniment impunis.

Pour rappel, le lundi 13 et mercredi 15 avril, les adeptes de Ne Mwanda Nsemi se sont affrontés avec la police respectivement à Kisantu et Kinzau Mvuete pour exiger le départ du Kongo – Central des non originaires. Ces heurts ont fait quelques morts de part et d’autre.