Par CAS-INFO
Ils étaient nombreux ce jeudi 18 juin à être dans les rues de Bukavu pour réclamer l’acquittement de leur leader lors de l’audience fixée au 20 juin.
La marche programmée par l’UNC n’a pas connu succès, la police s’est interposée pour disperser à l’aide de gaz lacrymogène ces membres du parti du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi qui exige haut et fort, la libération de leur responsable.
Selon un cadre de l’UNC locale , ces cadres et membres, « étaient mobilisés pour porter haut leur voix et informer aux autorités locales leur souci de voir le patron de l’UNC recouvrir sa liberté ».
A deux jours du verdict dans le procès qui oppose Vital Kamerhe à la République dans l’affaire du détournement présumé des deniers publics, les militants, cadres et sympathisants de l’UNC ne cessent de crier au procès politique et font monter la tension dans leur camp.
Ils disent être contre la détention de Vital Kamerhe, qui ne ménage aucun effort pour « travailler dans l’intérêt supérieur de la nation en soutenant la vision du chef de l’État, conformément aux promesses de campagne de 2018 ».
Cette marche qui etait partie du siège de l’UNC Bukavu, allait avoir comme point de chute, le gouvernorat de la province.