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Cette mesure décrétée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi est assez peu suivie par quelques écoles confessionnelles et publiques. L’heure est à l’imposition des frais scolaires aux enseignants. A en croire certains parents contactés, des chefs d’établissement leur demande forcément de continuer à s’acquitter de la prime évaluée entre cinq et dix dollars par élève et par mois, en attendant que le gouvernement réponde aux attentes d’une catégorie d’enseignants.
Selon des sources concordantes non officielles, ces frais serviraient à la prise en charge des enseignants nouvelles unités et non payés qui, jusque-là, ne sont pas fixés sur leur sort. Plusieurs institutions éducatives sont citées dans cette pratique qui va à l’encontre de la décision du président de la république qui tient à soulager les parents de ce « dur calvaire de la prime », reconnait un analyste qui parle d’une d’une anarchie instaurée dans ce secteur par une poignée d’autorités scolaires.
Le syndicat national des écoles catholiques, Synecat appelle à un dialogue avec le ministère national de tutelle pour balayer ces divergences de vue autour d’un combat longtemps mené pour que soit supprimée la fameuse prime.
Au sud-kivu, une enquête va être diligentée afin de sanctionner tous ceux qui se rendront coupables d’exiger encore la prime aux parents, rassure la ministre provinciale de l’éducation. Dans le même-temps, les responsables d’écoles incriminés rejettent ces allégations. Et les parents campent sur la position de ne plus payer la prime qui, disent-ils, les a avilis des années durant.