Par Badibanga poivre D’Arvor
Ce territoire du sud-kivu devient de plus en plus le théâtre d’affrontements entre bande armée Mayi – mayi et jeunes d’autodéfense locale. À ces jours, la quiétude des paisibles citoyens à Minembwe, dans ce territoire de Fizi est plus que troublée.
Le bourgmestre de Minembwe, Gady Mukiza illustre cette inquiétude accrue par l’échange des tirs survenu dans la nuit du samedi au dimanche 13 octobre courant.
Ces crépitements de balle ont provoqué un déplacement massif de plus de 50 mille personnes. Notre source ne s’empêche pas d’affirmer que ces déplacés sont jetés sur la route du désespoir ne sachant à quel saint se vouer.
Le bourgmestre précise que cette insécurité perturbe plusieurs villages de Fizi de manière à contraindre des centaines d’élèves à ne plus étudier. Des écoles ont été incendiées par ces groupes armés qui infestent cette partie du sud-kivu depuis mars 2019.
Les autorités locales sur place espèrent que la détermination du président de la république, Félix tshisekedi récemment en séjour au sud-kivu aiderait les habitants de Fizi à fumer le calumet de la paix. Elles l’exhortent à prendre des mesures qui s’imposent afin de neutraliser ce qu’elles appellent forces du mal dans leur entité.
Depuis quelque temps, la 33eme région militaire a déclenché une opération de traque de ces rebelles mayi-mayi, avec deux options envisagées, soit l’intégration des fardc ou soit le retour à la vie civile. Les résultats de cette démarche de l’armée loyale semblent peu rassurants.