Badibanga poivre D’Arvor

Cette maison carcérale de kabare connaît une crise alimentaire inextricable. Déjà, trois semaines se sont écoulées sans que les détenus mettent quelque chose sous la dent, affirme le directeur de la prison, Ferdinand Biringanine.

Ce dernier se dit étonné de constater que le gouvernement provincial a promis de rendre disponible un montant de mille dollars pour l’achat des vivres, mais ce n’est pas encore le cas. Les conséquences ne se font pas attendre.

Famine et maladies se côtoient dans cet établissement pénitentiaire, affirme notre source qui alerte sur d’éventuels morts d’hommes. Au delà de la nourriture, les patients manquent des médicaments dans cette prison de Kabare qui semble abandonnée à son triste sort.

Un appel est lancé aux bienfaiteurs et à l’exécutif provincial pour pouvoir pallier ce problème de manque des produits alimentaires pour ces compatriotes en conflits avec la loi.