Par CAS-INFO
Le Rassemblement a publié un communiqué dans la soirée de vendredi dans lequel il appelle les congolais à se tenir prêts à « exercer leur devoir citoyen inscrit à l’article 64 de la constitution ». Un appel qui intervient après le refus essuyé par la principale coalition de l’opposition de tenir son grand meeting prévu ce dimanche 3 septembre.
« L’autre aile du Rassemblement m’a saisi pour m’informer également de la tenue à la même date et au même endroit d’un meeting », a expliqué le gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta pour justifier l’interdiction de ce rassemblement, arguant craindre qu’une prestation à proximité des locaux des Fonus [le parti de Olenga Nkoy], ne passe pour une provocation.
Une manière classique d’éviter que le Rassemblement, engagé dans une série d’actions contre le pouvoir, ne livre son message. Celui-ci a quand même donné le ton dans son communiqué signé par Pierre Lumbi. Au sujet, notamment de ce qu’il considère comme la préparation de la fraude à grande échelle dans la constitution du fichier électoral par la CENI.
Se déclarant non concerné par les « manœuvres explosives que la CENI a entreprises à Kananga », le Rassemblement accuse la centrale électorale de ne pas être pressée à organiser les élections.
Conséquence, la plateforme de l’opposition maintient que le chef de l’État devait quitter le pouvoir au plus tard le 31 décembre 2017, « qu’il y ait élections ou pas », et affirme rester mobilisé à ce sujet.
Pourquoi attendre qu’un Soulèvement populaire généralisé se fasse en décembre alors que l’accord de la CENCO avait été déjà violé tout comme la constitution ? Le peuple doit appliquer l’article 64 immédiatement.