Par Siméon Isako
Antonio Gutteres, secrétaire général de l’ONU s’est exprimé ce mardi à l’occasion du 77 ème sommet des nations-unies.
Dans son discours, il a déploré le fait que le monde soit « au plus mal. Les clivages s’accentuent. Les inégalités se creusent. Les difficultés s’étendent ».
Ce patron de l’ONU est revenu sur la crise alimentaire à laquelle le monde fait face en ce moment, à cause de la guerre en Ukraine, et à la multiplication des crises à travers le monde.
Toutefois, Antonio Gutteres a alerté les dirigeants du monde sur le réchauffement climatique avant de déplorer les multiples conflits qui secouent le monde.
« On ne compte plus les crises. En Afghanistan, l’économie est en ruine, plus de la moitié de la population est en proie à des niveaux de faim extrêmes, tandis que les droits humains, et en particulier les droits des femmes et des filles, sont bafoués. En République démocratique du Congo, les groupes armés de l’est terrorisent les civils et attisent les tensions régionales. Dans la Corne de l’Afrique, une sécheresse sans précédent menace la vie et les moyens de subsistance de 22 millions de personnes.»
Dans un monde qui se déchire, a poursuivi Antonio Guterres, « nous devons créer des mécanismes de dialogue pour apaiser les divisions. C’est pourquoi j’ai esquissé les éléments d’un Nouvel Agenda pour la paix dans mon rapport sur ‘Notre Programme commun».
Il a réaffirmé sa détermination « à tirer le meilleur de tous les outils diplomatiques de règlement pacifique des différends qui s’offrent à nous, comme le prévoit la Charte des Nations unies : négociations, enquêtes, médiation, conciliation, arbitrage et règlement judiciaire »
Félix Tshisekedi devrait aussi s’exprimer ce mardi à la tribune des Nations unies à 23 heures, heure de Kinshasa.