Par Siméon Isako
l’homme partage la vie avec la femme et, d’autre part, depuis des temps immémoriaux, pour des raisons diverses, l’homme s’est forgé une prééminence sur la femme qui lui confère une influence déterminante sur le destin de cette dernière.
Le garant de la constitution a rappelé que lors de son mandat à la tête de l’Union Africaine, il a initié une rencontre des Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation continentale sous le thème : « conférence des hommes sur la masculinité positive».
«De ce rendez-vous historique tenu à Kinshasa en 2021, il est sorti une Déclaration de l’U.A contenant l’engagement des hommes, notamment celui des Chefs d’État et de gouvernement de mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles, et apporter des réponses appropriées de cette problématique. Cette Déclaration constitue une véritable charte de l’UA pour la femme que je m’attèle à matérialiser en ma qualité de champion de l’UA pour la masculinité positive» s’est-il déterminé.
Il a indiqué que c’est dans ce cadre que qu’il a entrepris de promouvoir davantage la congolaise qui occupe aujourd’hui de plus en plus l’avant-plan de la gestion des Affaires publiques au sein des institutions politiques, judiciaires et administratives du pays.
«Cette politique volontariste devra permettre dans l’avenir un changement radical non seulement de perception de la femme et de son rôle dans la société, mais aussi dans la prise en charge par la femme elle-même de son destin» a-t-il martelé, soulignant que la parité n’est pas un cadeau fait à la femme, mais une responsabilité qu’elle doit assumer.