Par Jean Pierre K

Le gouverneur de la province du Kongo-Central a refusé de prendre acte de la marche qu’un groupe de députés nationaux ressortissants de cette province voulaient organiser ce samedi à Matadi, après le scandale de la Sextape qui a éclaboussé le vice- gouverneur, Justin Luemba.

« Je suis au regret que je ne pourrais vous signifier en toute responsabilité et objectivité prendre acte de votre intention de marche, en ce que j’ai reçu en ampliation à cette même date du 29 août, deux correspondances adressées au maire de la ville de Matadi, émanant de la Dynamique des sportifs de Matadi et de la ligue des cambistes de Matadi informant ce dernier de leur intention d’organiser une marche, cette fois en soutien à l’exécutif provincial », a indiqué le gouverneur Matubuana dans une correspondance adressée aux organisateurs.

 » Concernant les objets opposés de ces intentions de marche, la coïncidence des dates ainsi que la quasi – identité de l’heure et de l’itinéraire à emprunter, je ne sens objectivement contraint de me réserver quant à l’approbation de cette marche », ajoute le chef de l’exécutif provincial qui demande à la police de prendre des « mesures nécessaires ».

L’appel à manifester lancé par les élus avait pour objectif d’exiger notamment le départ du gouverneur Atou Matubuana et de son adjoint Justin Luemba.

« Une marche pacifique de protestation contre l’humiliation subie par le peuple Ne-Kongo à travers ce dont le vice – gouverneur a été victime et qui est connu de l’opinion tant nationale qu’internationale », avaient fait savoir les élus dans une lettre d’information adressée à l’autorité provinciale.

En effet, une vidéo virale montrant les parties intimes du vice – gouverneur fait le buzz sur internet depuis quelques jours. Justin Luemba aurait tenté de violer une certaine Mimie Muyita, assistante du gouverneur.
Filmé nu avant d’être interpellé, le numéro 2 de la province avait été relâché. Certains accusent le gouverneur Atou Matubuana d’être instigateur de ce coup contre son colistier .

Inacceptable selon les députés initiateurs de la marche interdite qui crient à la désacralisation de la province. Les élus plaident pour le remplacement du gouverneur et de son adjoint.