Par Grevisse Tekilazaya
Le projet de loi soumis ce mardi 12 décembre pour une seconde lecture au sénat est envoyé à la commission PAJ pour le toilettage. Le président de cette chambre a indiqué que les membres de cette commission n’ont que deux jours pour s’y atteler.
Venu répondre aux préoccupations exprimées par les sénateurs, le vice premier ministre et ministre de l’intérieur, Ramazani Shadary a réfuté l’idée selon laquelle la mise en place d’un seuil serait illégal et inconstitutionnel. Ce dernier a fait marche arrière à des anciens textes en vue d’étayer son argumentaire devant les sénateurs.
« Mettre un seuil légal, ce n’est pas violé la constitution », s’est-il exprimé avant de poursuivre »le projet de loi électorale publié le 7 octobre 1959 fixant les règles de la constitution de conseil posait un certain nombre de règle. Notamment dans son article 15. C’est une forme d’exigence. Le seuil est fixé une année avant le scrutin. En 1965 les listes de candidats devraient être appuyés par au moins 10000 électeurs. Le véritable jeu, c’est le 23 décembre 2018″, conclut-il.
Jusque là, les divergences persistent toujours dans cette chambre.