Par CAS-INFO

Les femmes du Front Commun pour le Congo (FCC) ont apporté dimanche, leur soutien à Alexis Thambwe Mwamba, accusé d’avoir humilié publiquement la sénatrice Bijoux Goya.

Dans une déclaration parvenue à CAS-INFO, ces femmes accusent Bijoux Goya de s’être « livrée à une escalade verbale injurieuse » à l’égard de Alexis Thambwe Mwamba.

Aussi, ces femmes regrettent que la sénatrice Goya « ait poursuivi son entreprise en traitant de pervers, le président du Sénat » lors d’une émission diffusée sur une télévision locale.

« Les femmes du FCC dénoncent la montée en puissance de la manipulation politique et de la désinformation dans le but de discréditer l’image de marqute de l’honorable président du Sénat », ajoutent -elles dans leur déclaration.

Alors que plusieurs organisations féministes ont appelé Thambwe Mwamba à présenter des excuses publiques après ses propos tenus jeudi dernier au cour de d’une plénière, les femmes du FCC rappellent que la sénatrice Bijoux a plutôt agi en tant que parlementaire.

« A ce titre, ses initiatives qui doivent se conformer au règlement intérieur du sénat et aux us et coutumes parlementaires ne peuvent pas rester sans réponse politique », précisent-elles. Et d’ajouter, « En cas de réaction, il ne faut pas la transformer en combat féministe. »

À en croire les femmes du FCC, il n’y a donc pas de quoi crier à la victimisation, car estiment -elles, la sénatrice Bijoux Goya n’est pas à son premier forfait du genre.

Par ailleurs, les femmes du clan Kabila désapprouvent ce qu’elles qualifient « d’ingérence opportuniste de certains mouvements féministes qui cherchent à entretenir dans l’opinion publique, du sensationnel sur fond de la supercherie ».

Pour rappel, la sénatrice Bijoux Goya, élue du Haut- Katanga avait adressé un courrier au président du Sénat demandant les explications sur les fonds alloués à la réfection de la salle des plénières. En réaction, M. Thambwe Mwamba avait dénoncé un chantage tout en révélant les contours de la candidature de Bijoux Goya à la questure de la chambre haute.