Par Grevisse Tekilazaya
L’Organisation des Nations Unies a répertorié les graves violations des droits de l’homme en RDC pour le mois d’Octobre. Au total, les violations augmentent de 60 % en deux mois. Par ailleurs, le bureau conjoint des droits des Nations Unies note que les agents de l’Etat sont « responsables de 442 violations (soit 63% des violations), dont extrajudiciaire de 56 personnes».
En effet, cette révélation du bureau conjoint de l’ONU intervient dans un contexte très tendu où la publication par les évêques de la liste des personnes tuées lors des manifestations publiques entraîne une vraie polémique entre ces derniers et le gouvernement. En outre, cette étude vient corroborer celle publiée jeudi par la Monusco.
La Mission d’observation pour la stabilisation du Congo a fait état de « 704 violations en Octobre 2017, contre 644 en septembre et 441 en out soit une augmentation de 60% en deux mois ». Pour rappel, c’est durant ce même mois que la RDC a battu campagne pour intégrer le conseil des droits de l’homme de l’ONU. Chose faite par la suite. En dépit de son admission, les membres de la société civile n’ont de cesse démontrer les graves violations des droits de l’homme commises par le régime en place.