Premier sur la liste des 9 personnalités congolaises proches du chef de l’État contre lesquelles l’Union européenne a prononcé des mesures restrictives lundi, le professeur Évariste Boshab n’en démord pas.
L’ancien ministre de l’intérieur n’est pas loin de voir dans cette action, du néocolonialisme. « Je pensais que la colonisation était terminée », s’est indigné l’ex patron de l’Assemblée nationale comme le rapporte le correspondant de France 24 à Kinshasa.
Évariste Boshab se plaint par ailleurs du fait que ces mesures ont été prises sans l’avoir entendu au préalable et dénonce des « griefs cachés ».
#RDC #UE #Sanctions @BoshabEvariste : "On me sanctionne sans m'avoir entendu, sur base de griefs cachés. C'est déplorable."
— Thomas Nicolon (@ThomasNicolon) 30 mai 2017
Si l’on suit la réaction de l’Angola à ce sujet, difficile de donner tort à l’ancien chef de fil du PPRD. Selon le ministre angolais des affaires étrangères Georges Chikoti, arrivé lundi à Kinshasa, les sanctions de l’Union européennes ont été prises de façon « hâtive », a-t-il déclaré en pointant un manque de maitrise de la réalité sur le terrain de la part des Européens
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