Par Siméon Isako
Le Président de la République, Chef de l’Etat et commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rassuré de ses efforts tant militaires que diplomatiques pour le rétablissement de la paix, au cours de la 58e réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée vendredi par visioconférence.
« Le Président de la République a tenu à rassurer le peuple congolais dans son ensemble qu’il ne ménage aucun effort tant au plan militaire que diplomatique pour que la paix soit rapidement rétablie et que les agresseurs puissent quitter notre territoire », a dit le porte-parole du Gouvernement, ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, lors du compte rendu de ce conseil des ministres.
Il a affirmé que le Président de la République a réitéré le soutien total de toute la nation congolaise qui se mobilise quotidiennement et spontanément pour apporter ce soutien mérité aux forces armées qui défendent l’intégrité territoriale.
« Le Président de la République, Chef de l’Etat et commandant suprême des Forces armées de la RDC et de la Police nationale congolaise, suit minute par minute l’évolution sécuritaire dans l’Est de la RDC, particulièrement les opérations conduites par nos forces armées pour bouter hors de notre territoire les agresseurs déguisés aux terroristes du M23 », a souligné le ministre Muyaya.
Tout en saluant la bravoure de nos militaires au front, a martelé le porte-parole du Gouvernement, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre tout en œuvre pour les doter des moyens conséquents, avant de faire savoir qu’il a aussi exprimé la solidarité et la compassion de toute la nation aux compatriotes déplacés et autres qui subissent la violence de cette guerre injuste.
Il a insisté que le Président de la République a demandé aux Congolaises et Congolais de respecter l’ordre établi et d’éviter de tomber dans le piège de l’ennemi, avant de poursuivre que les faciès des uns ou des autres ne doivent pas ouvrir la voie à la discrimination ou à toute quelconque forme de menace. Le ministre Muyaya a indiqué que le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur a été chargé de suivre cette question de très près.