Comme la Majorité présidentielle, l’aile dissidente du Rassemblement des forces politiques acquises au changement s’aligne derrière l’impossibilité d’organiser les élections au plus tard fin décembre 2017, selon l’accord du 31 décembre 2016. Le président du conseil des sages de ce regroupement politique, Joseph Olenghankoy qui s’est confié à Radio Okapi a laissé entendre que « Notre peuple veut absolument les élections. Mais qui peut aujourd’hui nous donner exactement la date des élections ? Personnes »! Selon lui, puisque la CENI a émis l’hypothèse de la non-tenue des élections en 2017, l’équation est difficile à résoudre d’autant plus que « les accords que nous avons signés demandent à ce que les 3 institutions (Gouvernement, CENI, CNSA) se réunissent pour donner la date (une nouvelle date fixant la tenue des élections au-delà de 2017). Il y a plusieurs institutions (le conseil national de suivi de l’accord) qui devraient être en marche aujourd’hui mais qui continuent à boiter, alors vous croyez que moi Olenghankoy, responsable que je suis, je vais désorienter notre peuple en lui disant des mensonges ! Non » ! Refuse-t-il.
Prétendant au poste du président du CNSA, auteur de la liste de 5 candidats premier ministre sur laquelle Joseph Kabila a choisi l’actuel chef du gouvernement, Bruno Tshibala, le président des Forces novatrices pour l’unité et la solidarité, FONUS, a évoqué cette question dimanche 16 juillet au cours d’une matinée politique, devant ses militants, qui en retour l’ont chahuté pour exiger la tenue des élections en 2017.
How nice ! Ayant maintenant son emploi garanti dans le régime qu’il dénonçait il peu, voilà le politicien du ventre à l’oeuvre. Il parle de son peuple. Mais lequel puisque ce même peuple se voit confisquer sa prérogative de souverain primaire.