Par Grevisse Tekilazaya
Joseph Kabila a reçu en audience le chef des opérations de maintient de la paix à l’ONU ce dimanche 17 décembre à Kinshasa. Plusieurs points ont été passés en revue au cours de ce tête à tête notamment la sécurité dans toute l’étendue de la RDC.Profitant de l’occasion, Jean-Pierre Lacroix a précisé qu’il était question de mener le travail ensemble. Tout en sachant que la recrudescence de la violence, les guerres récurrentes, bref l’insécurité pourrait avoir des répercussions sur le processus électoral en cours.
Ce haut fonctionnaire de l’ONU n’a pas hésité pour parler du sujet qui fait couler beaucoup d’encre et de salive au Congo-Kinshasa. Au sortir de leur entretient avec Kabila, Lacroix a souligné le fait que le moment était venu pour la RDC de multiplier les concertations avec ses partenaires d’autant plus que le phénomène des groupes armés prend une vitesse sans précèdent, principalement au Nord-Kivu. Il faut selon lui « le travail collectif avec les pays de la région » afin de relever le »défi ».
En visite pour rendre hommage aux casques bleus tués lors d’une attaque qui a visé une base de la Monusco jeudi 7 décembre à Semuliki, Jean-Pierre Lacroix enfonce le clous après l’ambassadrice américaine, Nikkie Halley. C’est sans nul doute un message qui est encore adressé aux autorités congolaises. Les élections en 2018. Ce qui voudrait dire en d’autres termes, pas de prolongation pour le régime de Kabila.
Par dessus tout, Jean-Pierre Lacroix n’a pas manqué de présenter ses condoléances au président Kabila et à toute la population congolaise.