Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, lors de la cérémonie d'investiture du nouveau président le 24 janvier à Kinshasa.

Par Jean Pierre K.

L’annonce porte la signature d’un haut-cadre de l’ex-parti présidentiel. Sur son compte Twitter, Patrick Nkanga, porte-parole du bureau politique du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) affirme qu’une cellule de crise a été mise en place pour tenter de désamorcer les contestations qui secouent la coalition formée entre l’ancien président Joseph Kabila et son successeur, Félix Tshisekedi.

« Une Cellule de crise a été mise en place entre le FCC et le CACH, pour promouvoir une désescalade et aplanir les appréhensions diverses, ayant été à la base des expressions partisanes. La coalition a le devoir de résister, il en va de l’intérêt de la Nation, a-t-il fait savoir.

Depuis trois jours, la ville de Kinshasa est le théâtre de manifestations des jeunes se réclamant du parti d’Udps, le parti de Félix Tshisekedi. Ils protestent contre des propos que certains députés du front Kabiliste auraient tenu à l’encontre du Chef de l’État.

Ce mercredi, la tension a dégénéré, les sièges de deux partis proches de l’ancien régime ont été incendiés. Dans une déclaration publiée le mime mercredi, des députés PPRD ont appelé le bureau de l’assemblée nationale à la création d’une commission parlementaire pour faire la lumière sur ces incidents, identifier les auteurs et les déférer devant la justice.