Par Siméon Isako

Le Président de la République Felix Tshisekedi a dans son intervention lors de la dernière réunion des ministres, réunis par visioconférence, rappelé que la construction d’une administration publique, dynamique est un pilier majeur du renforcement de l’autorité de l’État, par ricochet, du développement du pays. Aussi, a-t-il ajouté, l’un des indicateurs d’une administration dynamique est la promptitude de ses actions et ses interactions dans ses rapports avec les usagers tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

« Il est donc inadmissible que la délivrance des documents qui matérialisent l’autorité de l’État, notamment le passeport, les imprimés des valeurs, les titres académiques et scolaires, les documents relevant de l’identification, permis de conduire et d’autres, deviennent une question des mois ou voir des années », a-t-il déclaré.

Pour ce faire, le Président de la République a chargé les membres du gouvernement, chacun en ce qui le concerne, d’agir avec diligence pour qu’avant la fin de cette année 2022 des options claires soient levées en vue d’une solution durable à ce problème, qui est une cause des inquiétudes nationales.

Dans le même sens, Il a encouragé le Premier ministre à prendre toutes les dispositions nécessaires afin que la responsabilité de la production de tous les imprimés de valeur puisse revenir de manière définitive et exclusive à l’hôtel de monnaie de la Banque centrale du Congo.

Le Chef de l’Etat a évoqué la nécessité de renforcer les activités du service national afin de les étendre progressivement dans d’autres provinces, en rappelant que depuis sa relance, celui-ci a produit plus de 6.000 tonnes de Maïs à Kaniama Kasese dans le Haut-Lomami et mêmement dans le Kongo-Central, et travaille également en vue de produire au moins 10.000 tonnes à la fin de l’année 2022. Ainsi, a-t-il dit, le service national approvisionne régulièrement les cantines de militaire en farine de maïs contribuant à l’amélioration de leurs conditions de vie et de celles de leurs familles.

Le Chef de l’Etat a précisé que le service national à recruter plus de 3.000 jeunes qui pour la plupart étaient des délinquants considérés comme des perdus de la société, devenus aujourd’hui des bâtisseurs, affirmant que les activités du service national participent tant soit peu à l’amélioration de la sécurité alimentaire, notamment par la stabilisation de prix de certaines denrées, à l’amélioration des conditions des vies de la population en général et des militaires en particulier, à la construction des infrastructures et équipements d’utilité publique, à la réintégration sociale des jeunes délinquants et à l’amélioration de la sécurité dans les villes. De ce fait, il a signalé la nécessité de renforcer ces services afin de les déployer à travers toutes les provinces de la République dans le meilleur délai.