Par CAS-INFO

Peter Kazadi Kankonde, Vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, sécurité affaires coutumières , s’est prêté, lundi dans la soirée, à la question des journalistes autour d’une conversation devenue virale entre lui et un congolais, membre de l’UDPS, parti au pouvoir. Cette conversation enregistrée a été largement partagée sur la toile. Selon Peter Kazadi, la tournure prise par cette conversation n’est pas appréciable.

« Je suis indigné par la réprobation, par certaines personnes, de ma conversation téléphonique. Il y en a qui estiment que j’aurais pas dû. Mais moi je pense qu’il le fallait. Nous avons le devoir de redevabilité et chaque fois qu’on est remis en cause, on doit se prêter à ce jeu pour donner des explications à nos compatriotes qui ont des reproches à nous faire. Je l’ai fait de manière volontaire pour tordre le cou aux contre-vérités débitées par notre compatriote à travers ses différentes vidéos« , dit-il lors de cette rencontre avec la presse lundi à la chaîne nationale.

Le VPM Peter Kazadi explique que cette vidéo aurait dû avoir un caractère démocratique, malheureusement, regrette t-il, il y a eu plutôt des réprobations.

« Et moi je pensais qu’on allait voir le côté démocratique de cette vidéo. A la place, je note des réprobations qu’un ministre ne peut pas échanger avec ses concitoyens, ce qui n’est pas du tout dans ma philosophie. Ce n’est pas parce qu’on devient ministre qu’on est extraterrestre et que par conséquent, on doit couper tout contact avec la population. Les fonctions que j’occupe me poussent à être en contact permanent avec la population pour savoir ce qu’il vit au quotidien. Il s’agit d’un acte qu’il faut féliciter qu’un ministre, citoyen congolais, se prête à une conversation avec un compatriote qui, malheureusement, avait des mauvaises intentions, et celà ne peut pas être considéré comme un crime ou un manque de noblesse » a-t-il poursuivi.

Cette conversation téléphonique entre le VPM Peter Kazadi et le combattant Roger est devenue virale sur la toile. Celà aurait donné, précise Peter Kazadi, un sentiment de rapprochement entre gouvernants et gouvernés.