Par Siméon Isako
Augustin Matata Ponyo, président du parti LGD, a été l’invité du journal Afrique de TV5 le vendredi 13 mai 2022.
Occasion pour ce candidat déclaré à la présidentielle de 2023 de s’étaler sur son programme qu’il entend exécuter une fois élu président de la République et évoquer des différents déboires judiciaires.
Répondant à la question sur le fondement de son parti, Matata a fait savoir que l’idéologie de ce dernier est fondée sur la sociale démocratie.
« Notre action de politique économique sera fondée sur le principe de libre entreprise ; un certain capitalisme qui favorise les activités du secteur privé qui constitue le moteur de la croissance économique d’une part. Et d’autre part, nous devons essayer de privilégier aussi la promotion des secteurs sociaux comme l’éducation, la santé pour permettre de bâtir des fondations des secteurs porteurs de croissance« , a indiqué Matata.
Plus loin dans ses explications, l’ancien premier ministre de Kabila s’est montré engagé à pouvoir atteindre le niveau d’une économie émergente d’ici 30 ans si les congolais parvenaient à jeter leur dévolu sur lui.
«l’objectif sera d’ici 30 ans de pouvoir atteindre le niveau d’une économie émergente. Donc les actions que nous comptons mettre en œuvre aussitôt que nous sommes élu président en 2023 si cela se réalisait, c’est de pouvoir mettre les réformes courageuses et tout à fait pertinentes comme nous l’avons fait au cours de notre gestion« , a-t-il ajouté.
Voulant éclairer la lanterne de ceux qui estiment que sous son règne il y a eu un contraste entre
l’impact du cadre macro-économique et le panier de la ménagère, Matata a mis en avant plan une étude réalisée par le PNUD.
«Il ne faut pas tomber dans le piège de ces vendeurs du vent qui vous disent que la macro économie n’était pas visible dans l’assiette du congolais moyen. Je vous donne des indicateurs précis : en 2014 le PNUD qui calcule l’indice idéale du développement humain reconnaît que la RDC a fait un bond qualitatif de 11 points et ceci veut dire en d’autre termes que les réformes que nous avons entreprises, la gestion efficiente du cadre macro-économique a eu un impact sur le secteur social. Parce que comme vous le savez l’indice du développement humain c’est un indice composite dans lequel vous retrouvez l’accès à l’eau potable, l’accès à l’électricité», a déclaré l’ancien premier ministre de Joseph Kabila.