Par Siméon Isako
Au cours du déjeuner de presse et échange des vœux organisés ce mardi par le ministre de la communication, médias et porte parole du gouvernement, le président a.i de l’union nationale de la presse du Congo a invité les journalistes au respect de l’éthique et déontologie du métier.
Gaby Kuba Bekanga a demande à ses confrères d’éviter de confondre la ligne éditoriale avec le militantisme politique.
« La presse ne doit pas confondre les valeurs et la ligne éditoriale avec le militantisme politique ou la défense des intérêts particuliers et partisans de n’importe quelle nature« , a-t-il dit.
Pour ce faire, l’UNPC entend redynamiser ses trois Commissions, à savoir la Commission de discipline et d’éthique professionnelle, la Commission de l’identification du journaliste congolais et la Commission de formation et syndicale.
« Elle pense ainsi assumer son rôle d’autorégulation pour agir en amont et prévenir les aléas dont sont victimes les journalistes dans l’exercice de leur métier, ce qui les expose parfois à des poursuites judiciaires malencontreuses« , a ajouté Gaby Kuba Bekanga.
Selon ce responsable de la presse congolaise, ne devient journaliste qui le veut, des critères doivent être renforcés pour faire partie de la corporation et bénéficier de la carte professionnelle.
« Cela mettrait notre métier à l’abri des moutons noirs qui, sans foi ni loi, se comportent en véritables mercenaires. Faisons comme Pythagore qui avait écrit en son temps : Nul n’entre ici s’il n’est géomètre devant l’Académie de Géométrie qu’il créa à Athènes. C’était pour valoriser et protéger son métier. Aussi, il est du devoir de l’UNPC, de réprimer tout comportement tendant à discréditer le métier de la presse par sa Commission de discipline et d’éthique professionnelle, dans le but de lui éviter des poursuites judiciaires car, la loi N°96-002 du 22 juin 1996 définit par « délit de presse toute infraction commise par voie de presse » et doit avoir un traitement et un régime particuliers. Seuls les pairs ont qualité de qualifier une infraction de presse et non les juridictions des droits communs« , a martelé ce dernier.
Pour Kuba, l’autorité administrative des médias, devrait travailler pour « orienter toutes ces fautes au niveau de la corporation. Ce qui éviterait aux communs de mortel de crier à la chasse aux sorcières« .